SENEGAL :

Dakar : Mouillage dans la baie de Hann, face au Cercle de Voile de Dakar CVD. 2 à 3m d'eau, se méfier des épaves à l'ouest du ponton (voir emplacement sur le site du CVD). Baie extrêmement sale et polluée. C'est une vraie poubelle à ciel ouvert autant dans l'eau que sur la plage. CVD : accueil assez sympatique du directeur, Famara Diedhiou, mais il est souvent absent et la secrétaire est ni aimable ni serviable, on a l'impression de la déranger chaque fois qu'on lui parle. De plus les prix sont élevés (5000 CFA) pour le service qui se réduit à la navette toutes les 2 heures seulement, à un wifi faible qu'on ne peut pas capter au mouillage (même avec antenne amplifiée), et des douches minables tributaires des pannes de pompe (2 fois dans la semaine ) et d'électricité. Le resto est cher également (menu à 7500 CFA soit plus de 11€ ce qui beaucoup ici), les services sont tarifés "touristes" : bouteille de gaz 9kg 30.000CFA.

Djifer : mouillage après le ponton délabré par 3m. Les fonds remontent rapidement. Eau très sale car les pêcheurs du village jettent devant la plage tous les déchets de poissons qu'ils ont vidé ou qui ne sont pas vendables.

CAP VERT :

Praia de Santiago :

Mouillage non recommandé par la police elle-même qui nous demande soit de s'éloigner de la plage (et donc du poste de la police maritime qui est censée surveiller le port H24 !!!) pour rendre l'accès aux voleurs/nageurs plus difficile, soit d'aller s'amarrer à couple au port de pêche. Nous avons choisi la deuxième solution et nous sommes mis à couple d'un voilier de 50' gardé par Pinto et Quintino, deux pêcheurs Cap Verdiens adorables. Malgré un accès un peu scabreux à leur quai par le port de pêche et un franchissement de muret en porte-à-faux, ils ont tout fait pour nous faciliter le séjour. Recommandés ***

Tarrafal de Santiago :

Mouillage à l'extérieur de l'anse en évitant les rochers par 5m de fond de sable. Légèrement rouleur. Descente de vent de la montagne à 25 kts tous les jours. Débarquement sportif sur la plage bien que protégée en partie par la digue ça déferle sec (enfin humide plutôt). Les annexes sont prétendument surveillées par un racketteur nommé Nazou qui propose aussi différents services à prix exhorbitant. Garder l'annexe : 500 escudos (négocié 150), eau 2000 esc les 100 litres etc... Ne jamais le payer d'avance, il est saoul le soir et ne se souvient plus qu'on l'a déjà payé. Litige réglé par intervention du responsable des pêcheurs Emmanuel.

Tarrafal de Sao Nicolao :

Mouillage au nord du port par 6 à 12 m de fond de sable. Bien laisser libre l'accès et la manoeuvre des cargos et ferries qui tournent devant le port. Fortes rafales de vent par N NE mais vents W ou SW également donc évitage prudent et distance de sécurité par rapport à la plage car la houle longue rentre généreusement. Débarquement agité en cas de houle. Gardiennage d'annexe par les enfants qui ensuite partent à l'école... 100 esc maxi.

Mindelo :

Très bon mouillage par 5-6 m de fond. Excellente tenue malgré des rafales à 45 noeuds qui sont quasi quotidiennes à différentes heures du jour ou de la nuit. On laisse l'annexe au ponton du bar flottant de la marina (5€). Mais la sécurité n'est pas forcément totale, les bateaux sont à portée de nage de la plage...

Marina : comme dit sur tous les sites, les marineros sont très pros et aident parfaitement à l'amarrage, heureusement car par 45 kts de vent c'est parfois assez acrobatique . Prix à la surface (51€ sans électricité pour le Belize 43), et eau en sus, 2 escudos le litre. Bon atelier qui m'a enfin dépanné le frigo (trop de charge de gaz, ce qui faisait forcer le moteur et consommer 2 fois trop). Ambiance départ de transat au bar à ne pas manquer.